Entre 10 et 15 étudiants se réunissent en atelier mensuel sous le pilotage du Docteur Karin PARENT, en binôme avec une psychologue. A partir d’expériences vécues et de partages, un référentiel théorique d’ordre sociologique, philosophique, épistémologique et psychologique, est apporté pour aider à réfléchir les fondements et les limites de la méthode scientifique en médecine, pour aider prendre du recul et à « penser » les études et le métier de médecin. 

Le compagnonnage permet d’aborder et de travailler des sujets tels le corps malade, le corps souffrant, le corps nu, la mort, l’annonce de la mauvaise nouvelle, les mécanismes de défense dans la relation de soin, ce qu’est écouter, ce qu’est annoncer, le ressenti et le vécu des patients, celui des étudiants – médecins en devenir, ... Ainsi, le compagnonnage permet de rompre la solitude des étudiants, d’exprimer les malaises et d’en appréhender les raisons. Il s’agit d’apporter un éclairage complémentaire par le biais d’outils et de concepts, d’un vocabulaire commun, pour avancer et construire du sens.