Affaire Lambert : Un état de conscience « en dégradation » et une communication inexistante avec son entourage

D'après le Monde.fr, Les professeurs Marie-Germaine Bousser, Jacques Luauté et Lionel Naccache ont rendu, lundi 5 mai, leur pré-rapport sur l'état de Vincent Lambert, commandé le 25 février par le Conseil d'Etat.

Le rapport concluerait à une dégradation de l'état du patient depuis les examens menés au Coma Science Group du CHU de Liège, en juillet 2011. Des extrait du rapport cités par Le Monde.fr seraient en faveur d'un état végétatif définitif, sans signe en faveur d'un état de conscience minimale.

Selon un autre extrait cité par Le Monde.fr,  "Les réponses comportementales de M. Vincent Lambert aux différentes stimulations ne dépassent pas le stade des réponses réflexes." S'il était confirmé, ce rapport invaliderait à la fois les arguments des soignants qui voyaient dans les réactions de M. Vincent Lambert des gestes d'opposition aux soins et les arguments de ses parents qui y voyaient l'expression d'une volonté de vivre.

La question de la poursuite ou non de la nutrition artificielle pourrait, à cette occasion, redevenir ce qu'elle n'aurait jamais du cesser d'être ; une véritable question éthique, à trancher dans la singularité d'une relation de soins, comme la loi Leonetti l'autorise.

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